À l'occasion du 90e anniversaire de la naissance d'Astor PIAZZOLLA, le 11 mars 2011, les éditions Demi-Lune sont fières d'annoncer la parution du 7e titre de la collection Voix du Monde : ASTOR PIAZZOLLA, Le tango de la démesure d'Emmanuelle HONORIN
Anthropologue de formation, Emmanuelle HONORIN est journaliste. Responsable, depuis une douzaine d'années, des musiques du monde au magazine Géo, elle conte ses voyages musicaux au sein de la rubrique « Géomusique ». Elle est par ailleurs collectrice sonore, réalisatrice de disques et conseillère artistique pour divers lieux de programmation. Passionnée de tango, elle programme les Salons de Musique mensuels « Contradanza » à la Bellevilloise, à Paris. Ce livre est sa première biographie.
Préface de Richard GALLIANO
ARGENTINE
Comme en peinture on parle d'un avant et d'un après Picasso, il y a dans le tango un avant et un après Piazzolla. Avec quelque 200 disques originaux édités, 323 œuvres officiellement créées, plus d'un millier enregistrées et de nouvelles interprétations qui fleurissent tous les jours de par le monde, sa production fut colossale, son exigence sans pareille. Astor PIAZZOLLA (1921-1992) est un compositeur et bandonéoniste hors norme.
Cette icône – avec Carlos Gardel – de la musique argentine est inextricablement liée à l'histoire du tango, à son essence, à ses maîtres et pères, qu'il transgressa avec grand bruit. Il généra un langage puissant et homogène, qu'il nomma lui-même « la musique de Buenos Aires ». L'homme, dont l'œuvre a révolutionné le tango, équivalent musical de Borges dans sa démesure, pouvait être à la fois trivial et génial, opportuniste et provocant, mais il reste une figure musicale intouchable. Presque 20 ans après sa mort, il continue de rassembler ou de séparer, et dans tous les cas, de déclencher des polémiques.
Cet ouvrage, en une sorte de jeu de piste musical, historique et géographique (de Buenos-Aires, à New York et Paris, principalement) tente de donner des clés pour comprendre « l'énigme » de ce créateur légendaire et indocile, qui, à bien des égards, ressemble au tango même.
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